Le gouvernement congolais a officiellement lancé ce jeudi 04 septembre 2025, les travaux de la
Commission interministérielle permanente chargée de la rationalisation de la parafiscalité
(COPIRAP). Pour mission de suivre, évaluer et réformer la parafiscalité congolaise, dont la prolifération des taxes et redevances pèse sur les entreprises et alourdit le climat des affaires en RDC.

Lors de la cérémonie, la Première Ministre Judith Suminwa qui a procédé au lancement officiel de ces travaux. Cet événement, organisé conjointement par la Vice-Primature, Ministère du Budget dirigé par Adolphe Muzito et le Ministère des Finances, à sa tête Doudou Fwamba. Plusieurs membres du Gouvernement, des représentants d’institutions étatiques, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé ont également marqué leurs présences.
Dans son allocution, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a rappelé les orientations du Président de la République Félix Tshisekedi, qui avait recommandé au Gouvernement, de prendre des mesures urgentes pour assainir les finances publiques :
« Je ne saurais entamer mon allocution sans rendre hommage au Président de la République pour ses orientations éclairées appelant à une réforme urgente de la parafiscalité congolaise, qui ont conduit à la création de la COPIRAP. », a dit le patron des Finances
Revenant sur la problématique de la prolifération des taxes parafiscales, Doudou Fwamba a insisté sur la
nécessité d’une réforme courageuse et concertée : « Aujourd’hui, l’on dénombre plus de 240 organismes bénéficiaires et plus d’un millier d’actes parafiscaux. Cette
multiplicité alourdit le climat des affaires et réduit la compétitivité de notre économie. La COPIRAP devra
apporter des réponses claires et durables à cette situation. » a-t-il ajouté.
En dotant le pays de cet instrument de réforme, le Gouvernement entend renforcer la transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance dans la gestion des ressources
publiques. La COPIRAP travaillera à dresser l’inventaire des perceptions existantes, à en évaluer la pertinence et à proposer une rationalisation consensuelle.
Elle s’inscrit dans le cadre des engagements pris par la République démocratique du Congo (RDC) auprès de ses partenaires, dont le Fonds Monétaire International
(FMI).
Par la rédaction
